Marronnage (zoologie)

Un groupe de mustangs dans l'Utah.

Le marronnage, marronage[1], ou sa graphie ancienne maronage[2], aussi appelé féralisation[3], est l'évolution d'animaux domestiques partiellement ou totalement vers l'état sauvage après avoir été abandonnés ou s'être échappés. On parle alors d'un animal marron ou féral[4].

Par métonymie le terme désigne également, en Amérique, aux Antilles et dans les Mascareignes, la fuite d'un esclave (on parlait de nègres marrons), généralement vers une zone difficile d'accès[5],[6].

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « marronnage » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Gilles Pignon, Jean-François Rebeyrotte & Éric Alendroit (SRI). Laurent Hoarau, Charlotte Rabesahala, « Maronages : Refuser l’esclavage à l’île Bourbon au XVIIIe siècle : une exposition du Service Régional de l’Inventaire du patrimoine culturel (SRI) – service du patrimoine culturel sous la direction de Sophie Jasmin, directrice de la culture et du patrimoine culturel (DCPC), Région Réunion », sur maronages.re (consulté le )
  3. B. Faye, S. Grech et T. Korchani, « Le dromadaire, entre féralisation et intensification », Anthropozoologica, vol. 39, no 2,‎ , p. 7-13 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  4. « féral », dictionnaire Larousse.
  5. Y. Debbasch, « Le marronnage : essai sur la désertion de l'esclave antillais », L'Année sociologique 1940/1948-,‎ , p. 1-112.
  6. G. Debien, « Le marronnage aux Antilles françaises au XVIIIe siècle », Caribbean Studies,‎ , p. 3-43.

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search